Allô Bruxelles

Une nouvelle initiative citoyenne européenne est actuellement en cours de « récolte » de signatures jusqu’au 1 octobre. Elle vise l'amélioration des droits des sociétés et pour être reçue par la Commission européenne, 1 million de signatures lui sont nécessaires. L'initiative citoyenne européenne, en vigueur depuis 2009, est un outil par lequel les citoyens devraient pouvoir influencer les décisions de l'UE. Un bon nombre de ces initiatives ont été introduites pendant ces dernières années. Toutes n'ont pas été acceptées pour différentes raisons, la principale étant que l'UE n'avait pas de compétences dans les domaines auxquels les initiatives faisaient référence. On en parle avec Amandine Crespy, professeur de sciences politiques à l'Institut d'études européennes de l'ULB  

Les énergies renouvelables sont de nouveau un sujet de débat européen, cette fois-ci on en parle du point de vue de leur apport à la croissance économique. A Luxembourg, les ministres de l'Energie ont discuté hier en mettant l'accent sur la transition énergétique et tout ce que l'on peut espérer qu'elle apportera au marché du travail européen. La présidence luxembourgeoise de l'UE s'est montrée d'ailleurs convaincue du « fort potentiel de croissance et de création d’emplois » du secteur énergétique.

On dit que 2015 est une année charnière pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l'émancipation des jeunes filles et des femmes parce que au cours de cette année un nouveau cadre pour le développement sera adopté au niveau mondial. A Bruxelles, la Commission européenne vient d'adopter d'ailleurs un pareil cadre pour les actions de l’UE en matière d’égalité des sexes sur la période 2016-2020. Il vise à aider les pays partenaires, en particulier les pays en développement, les pays de l'élargissement et les pays voisins.

« Une enquête européenne sur les pratiques de Volkswagen est nécessaire », vestime le ministre des Finances Michel Sapin. L'enquête devra être étendue à l'ensemble des constructeurs d'automobiles, une idée déjà acceptée par les constructeurs français. On voudrait ainsi rassurer les consommateurs et limiter donc les dégâts causés jusqu'ici par le scandale Volkswagen. L'Europe, qui a beaucoup investi dans le secteur afin de le rendre le plus écologique possible, pourrait ne pas avoir atteint son objectif.