Faut Pas Croire Tout Ce Qu'on Dit

La conférence des Nations-Unies sur le climat va-t-elle donner la poussée nécessaire pour provoquer des vrais changements de comportement ? Nous verrons à quoi les pays s'engagent et si cela suffira pour éviter un réchauffement catastrophique pour l'équilibre de la planète. Nous verrons aussi comment l'industrie se prépare au changement et quel modèle de développement permettrait d'éviter la catastrophe appréhendée.

La Cour suprême avait dit oui à l'aide médicale à mourir le 6 février dernier. Elle avait alors donné un sursis de 12 mois, donc jusqu'au 6 février 2016, au gouvernement fédéral pour lui permettre de réécrire les articles du code criminel que l'interdisent. Le gouvernement fédéral ne l'ayant pas fait, un juge de la Cour supérieure du Québec a conclu que la loi québécoise ne pouvait pas s'appliquer dès le 10 décembre comme prévu. Le gouvernement fédéral demande un sursis de six mois de la Cour suprême du Canada pour se conformer à son jugement sur l'aide médicale à mourir et Québec saisit le même tribunal pour avoir l'autorisation d'appliquer sa loi en la matière. Entretemps l'application de la loi québécoise sur l'aide médicale à mourir devra attendre.

Après 263 jours d'audiences où environ 300 personnes ont été entendues, la commissaire France Charbonneau a remis mardi le rapport final de la « Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction ... incluant des liens possibles avec le financement des partis politiques »

Le nouveau premier ministre et son cabinet ont été assermentés cette semaine. Un cabinet caractérisé par la parité hommes-femmes, par sa diversité et qui envoie plusieurs messages forts. Justin Trudeau a promis un vent de renouveau autant dans la politique intérieure qu'extérieure et les premiers signes semblent aller dans ce sens: sort de la classe moyenne, rapports avec les Premières Nations et rôle du Canada dans le monde, la table est mise pour un changement majeur que souhaitent la majorité des Canadiens. Mais la vie politique est difficile et le test des réalités économiques, entre autres, frappera plus tôt que tard. Quels sont les signaux qui annoncent déjà de vrais résultats?

À l'avant-veille des élections fédérales, les jeux sont loin d'être faits. Les sondages semblent indiquer une lutte à deux ou même à trois. Le prochain gouvernement sera-t-il majoritaire ou minoritaire? Les partis partagent difficilement le pouvoir et la coalition n'est pas une idée politique en vogue au Canada. Mais les gouvernements minoritaires font maintenant partis du paysage politique malgré la réticence des partis. Michel Lacombe revient sur cette fin de campagne et parle des scénarios possibles avec ses invités.

Le premier ministre Stephen Harper parle d'une entente historique. Plusieurs ont souligné combien l'information disponible est parcellaire et combien incertaine son adoption, même aux États-Unis. Et puis que sait-on sur cet accord? Remplace-t-il l'ALENA ? Sonnera-t-il la fin de la gestion de l'offre dans le secteur alimentaire ? Quel sera son effet sur les salaires et le marché de l'emploi ? Le PTP a-t-il l'importance qu'on lui accorde ? À deux semaines de l'élection faut-il croire que l'accord aura un effet sur le vote du 19 octobre? Michel Lacombe en discute avec ses invités.

Pendant une campagne électorale les partis concentrent leurs efforts sur quelques enjeux. Cette campagne ne fait pas exception. On a beaucoup parlé d'économie, de sécurité, du Canada dans le monde mais peu d'autres enjeux pourtant très importants, la culture, l'environnement, les autochtones notamment. Comment les partis politiques décident-ils de ce qui est important? Frank Desoer fait le point avec ses invités.

Est-ce que le débat des chefs en français aura un impact sur le reste de la campagne électorale. Comment le débat a-t-il été reçu dans les différentes parties du Canada? Il reste 3 semaines à la campagne, comment les intentions de votes vont-elles évoluer? Est-ce que la tendance dans les intentions de vote constatée cette semaine se poursuivra ou bien le débat marquera un tournant? Michel Lacombe en discute avec ses invités à Saskatoon, Ottawa, Montréal, Sherbrooke et Moncton.

Le projet de loi 59 sur la prévention et la lutte contre les discours haineux a été déposé par la ministre de la Justine, Stéphanie Vallée, le 10 juin dernier. Depuis il a été débattu en commission parlementaire. Les débats ont été parfois passionnés. Pourquoi la loi 59 fait-elle tant réagir? À quoi servirait-elle si elle était adoptée? Est-elle nécessaire ou inutile? Michel Lacombe fait le tour de la question avec ses invités.

Le pourcentage des électeurs qui vont voter est en constante baisse, de près de 80% au début des années '60 à un peu plus de 60% aux dernières élections fédérales. Pourquoi ce phénomène s'est-il accéléré durant les 2 dernières décennies? On constate que les jeunes sont ceux qui votent le moins. Comment expliquer cela et que peut-on faire pour que les électeurs votent en plus grand nombre. Michel Lacombe en discute avec ses invités.

L'image du petit Alan Kurdi symbolise le drame des réfugiés du Moyen-Orient qui cherchent à gagner l'Europe. Qui sont ces gens (que les officiels ont tendance à appeler « migrants ), qui arrivent par milliers par la Méditerranée? Qu'ils viennent de Syrie, d'Irak ou d'ailleurs la plupart fuit la guerre ou la terreur. Quelles sont les causes profondes de cette crise qui secoue l'Union européenne et qui a des répercussions jusqu'au Canada? C'est une crise majeure qui évolue d'heure en heure.

Le tourisme au Québec connaît des années difficiles. Le déficit touristique de la province a atteint près de 3,5 milliards $ en 2012, en hausse de plus de 1300 pour cent par rapport à 2002. Pour la même période, le Canada et le Québec ont chuté de la 7e à la 16e place dans le palmarès des destinations touristiques internationales. Plusieurs grands joueurs de l'industrie croient que le tourisme québécois a besoin d'un électrochoc. Comment le Québec parviendra-t-il à faire de ce secteur un levier de développement économique?

Un rapport accablant sur les dépenses des sénateurs a relancé cette semaine le débat sur l'avenir de la Chambre haute. Le vérificateur général a référé les dossiers de 9 sénateurs à la GRC pour enquête, et en a invité 21 autres à rembourser des dépenses jugées inadmissibles. Le NPD a réitéré son intention d'abolir le Sénat s'il est porté au pouvoir, une position qui recueille de plus en plus d'appuis. Quel rôle peut encore jouer le Sénat, et comment s'assurer de son bon fonctionnement? Doit-on restaurer ou carrément abolir la Chambre haute, malgré les difficultés constitutionnelles?

Dans son rapport déposé cette semaine, la Commission de vérité et de réconciliation du Canada conclut que les pensionnats autochtones ont été pendant plus de 100 ans un outil central d'un génocide culturel visant les premiers peuples du pays. «Assimilation forcée», s'est empressé de nuancer le Premier ministre Stephen Harper. Au-delà des mots, la réalité est implacable : les pensionnats sont à l'origine de la situation désastreuse dans laquelle se retrouvent plusieurs communautés autochtones au pays. Que propose la Commission pour améliorer le sort des Premières Nations?

Les nouvelles règles fédérales qui restreignent l'embauche de travailleurs étrangers temporaires soulèvent de l'opposition partout au pays. Au Québec, où elles viennent tout juste d'entrer en vigueur, elles ont été dénoncées par deux ministres du gouvernement Couillard et indisposent plusieurs entreprises des secteurs de l'agroalimentaire, des technologies et des services. Quels seront, à court et à long terme, les conséquences de ces mesures mises en place par les conservateurs dans le but de lutter contre le chômage au pays?

L'arrestation, la fin de semaine dernière, de 10 jeunes Québécois sur le point de partir grossir les rangs des djihadistes, en Irak ou en Syrie, soulève de nombreuses questions. Avant eux, d'autres jeunes ont suivi le même chemin, au Québec et en Europe. Les raisons qui motivent cet embrigadement sont complexes et difficiles à comprendre, et on commence seulement à élaborer des moyens de prévenir ce phénomène. Quel portrait peut-on faire de ces jeunes? Quelles approches prometteuses devraient nous inspirer pour contrer leur embrigadement?

Au terme d'une course à la chefferie qui aura duré près de six mois, Pierre Karl Péladeau a été élu, le 15 mai, à la tête du Parti québécois. Le 8e dirigeant de la formation politique veut remettre à l'avant-scène le projet d'indépendance du Québec, mais saura-t-il rallier les souverainistes de toutes allégeances politiques et de toutes orientations idéologiques, tel qu'il le souhaite? On peut croire que pour M. Péladeau, la vraie bataille ne fait que commencer.

Les néo-démocrates de Rachel Notley ont mis fin cette semaine à 44 ans de règne progressiste-conservateur en Alberta. Le NPD a recueilli 41 pour cent des suffrages en promettant de réduire les privilèges de l'industrie pétrolière et de s'occuper davantage d'environnement. Une indication que le visage de cette province est en train de changer, même si la droite (PCC et Wildrose réunis) a ravi 52 pour cent des votes. Quels sont les défis qui attendent le gouvernement nouvellement élu en Alberta? Le NPD parviendra-t-il à laisser sa marque dans la province des sables bitumineux, dont le poids politique, au Canada, n'a cessé de croître ces dernières années?

Partout dans le monde, les entreprises manufacturières sont confrontées au défi de l'innovation si elles veulent survivre. Après l'informatique et la robotique, la fabrication additive (les imprimantes 3D) est vue comme la prochaine grande révolution industrielle. Or, le Québec est très en retard dans la négociation de ce virage qui serait incontournable. Pourquoi ce retard et comment y remédier? Quel rôle peuvent jouer les gouvernements pour inciter les entreprises à prendre ce virage et les soutenir?

À Ottawa comme à Québec, les gouvernements majoritaires ont de plus en plus recours à des procédures expéditives pour faire adopter des projets de loi sans discussion. Le bâillon, qui musèle l'opposition en empêchant les débats, et ce qu'on appelle désormais les projets de loi « mammouth » dans lesquels sont regroupés des modifications à plusieurs lois, bousculent le processus démocratique. Ces procédures sont-elles inévitables dans notre système parlementaire et pourquoi y recourt-on de plus en plus souvent? S'agit-il d'un accroc à la démocratie qui, ultimement, empêche le citoyen d'être informé des décisions qu'on prend en son nom?