Le 7ème Antiquaire

Le genre du rape and revenge.THRILLER:EN GRYM FILM VS I SPIT ON YOUR GRAVE Cette semaine, les Antiquaires couvrent les deux plus grands films de ce genre hautement convoité par les intellectuels de ce bas monde qu'est le RAPE 'N REVENGE. Outre son côté répréhensible et formaté (comme la céréale là...), quelle leçon de société doit-on retirer de ce cinéma? Est-ce un genre féministe? On verra bien...

THE DEVILS de Ken Russell.  Notre émission reduxée pour le Festival Fantasia

LOVECRAFT-CINÉMA, émission 1. Les adaptations de Lovecraft au cinéma, Stuart Gordon en tête et quelques autres. Épineuse, la question des adaptations de Lovecraft au cinéma hein? Les puristes ne sont jamais content, les néophytes s'y perdent. Pas assez subtil? Pas assez suggestif? Pas suffisamment métaphysique? Peu de réalisateurs ce seront autant frottés à ces questions que l'exceptionnel Stuart Gordon. Il y a longtemps qu'une émission sur le sujet nous démange et l'éventuel master class sur le sujet en compagnie du Maître présenté par Fantasianous a convaincus de la faire au plus crisse. Voyez notre émission de cette semaine comme une préliminaire tentaculaire bien gluant avant la défonce en profondeur.

Cinéma Jazz et Chet Baker.Bien que la figure de l'ange blessé, de l'artiste torturé si présente dans la mythologie du Jazz soit séduisante, il ne soit pas certain qu'elle ait rendu service à ses grands génies.Chet Baker, cependant, est une autre paire de manche. Il est absolument et totalement fait pour être transmuté en créature de cinéma. La vie de l'homme, sa gueule avant et après, sa musique, ses femmes, sa dépendance à l'héroïne, sa mort mystérieuse. Il est une des figures tragiques les plus séduisantes du Jazz , l'Icare de sa mythologie.Aujourd'hui on parle du superbe (introuvable) documentaire de Bruce Weber, Let's Get Lost mais également de la figure mythologique qu'est devenu Baker, ange à la James Dean à l'aube de sa vie, grotesque et buriné comme une gueule de western-spag à son crépuscule

La duchesse de Langeais 2.0.Le travesti au temps du 2.0 est une créature ambiguë, plus élusive que jamais. Clown sexuel? Objet de fantasme? Bête de scène? Tous ces clichés sont vitaux quand on parle du sujet, mais pour le 7ème, il est beaucoup plus que ça. Le travesti occupe une fonction séculaire dans les rouages éthiques de nos civilisations. Il est chamane, Trickster, provocateur, un individu complet et à la fois totalement seul, un passeur coincé entre deux mondes.Pour parler de ces thèmes, nous recevons cette semaine avec plaisir Francis Bourgea, interprète de La Duchesse de Langeais de Michel Tremblay, sur une mise en scène de Rita Lafontaine.

Hiroshi Teshigahara et l'existentialisme nippon.Ce n'est pas la première fois que nous parlons de Teshigahara au 7ème. Ce ne sera pas la dernière. Peut-être sommes nous un peu présomptueux, mais cette semaine, nous tenterons de faire l'émission définitive sur celui que nous avons nommé "le jardinier des images".

Cinéma canadien et notion d'espace. Cette semaine à l'Antiquaire nous traiterons de deux films apparaissant souvent sur la liste des Top 10 des plus importants films canadiens mais desquelles nous avons que rarement entendu. THE GREY FOX de 1982 et GOIN' DOWN THE ROAD de 1970. Du cinéma Canuck comme seuls les Canucks peuvent le faire pas chanceux, subtil, houbloné, non-intrusif et observateur. Cette semaine nous observons le cinéma canadien canadien.

Les Vikings au cinéma.En-Fury-és par nos écoutes enfilés de Valhalla Rising, cette semaine nous traitons le sujet de la représentation des Vikings au cinéma. D'hier à aujourd'hui, de Erik le viking à 13th Warrior, de Eaters of the Dead à Northlanders, du Paradis au Valhalla nous parlerons plus particulièrement des films Í skugga hrafnsins (In the Shadow of the Raven)

Requiem pour Dennis Hopper.Au début des années 80, Dennis Hopper orchestre son suicide conceptuel en se plantant au milieu de 17 bâtons de dynamites, survit, s'exile dans le désert, ré-apparait dans une clinique de désintox et enchaîne en sortant une suite de personnages inoubliables au cinéma. En 86, six films le mettant en vedette sortent sur l'écran. Cette semaine, nous parlons de deux films de cette période et de son importante participation,Dennis Hopper. Man. Il était temps qu'on en parle.

Paul Schrader, le réalisateur vs le scénariste.Homme de cinéma complet mais paradoxal, Paul Schrader mérite qu'on s'attarde sur son cas.Cette semaine, le 7ème décompose l'homme, le critique, le cinéphile, le cinéaste et le scénariste. On se donne enfin également une excuse pour parler à fond d'un film délicieusement empoisonné qui se cache depuis trop longtemps à l'orée d'un culte, The Comfort of strangers.

Izabel Grondin, au centre de sa toile.La métaphore de l'araignée me semble parfaite pour décrire le travail de réalisatrice d'Izabel Grondin; c'est une créature élégante, d'une grande finesse, symbolisant tout ce qu'il y a de séduisant dans l'horreur. Même lorsqu'elle tue, l'araignée le fait avec patience et maniérisme, suspendue au dessus du monde. En fait, pour tuer, l'araignée doit créer. Patience, appétit, fatalité. Éros et Thanatos, à l'épicentre d'une toile. Cette semaine à l'émission, nous serons ses mouches...

Piste de commentaire de notre première émission pour célébrer la 100ième.Nous nous projetons dans l'espace-temps et commentons notre première émission commune(du moins disponible, un farfardet membré nous a chippé les autres). Leste le geste, sale peste!

Cinéma et Jeu vidéo, un crossover avec Multi joueurs. L'art délicat du "crossover" demande rigueur et dédication. Avec toute la diligence que cet art mérite, nous nous lançons aujourd'hui dans une expérience sans précédents. Pour la première fois dans toute l'histoire de la radio, deux émissions en même temps se croisent et se confondent! Sans interruptions, l'équipe du 7ème et de multijoueurs vous parlent de la relation complexe que le cinéma entretient avec le jeu vidéo. Jeux vidéos inspirés de film, adaptation cinématographique, esthétique du jeu vidéo émulée au cinéma...

Body horror, cyber punk, ablations et ruptures. Soudain, j'ai compris. Elle ne voudra jamais crever notre émission. Elle est désormais une excroissance purulente et pleine de terminaisons nerveuses à laquelle nous sommes connectée en permanence. Même avec un seul auditeur, elle va continuer de se tortiller en haletant chaudement et nous, on va continuer à enfoncer les doigts dedans. Dans le fond, c'est elle qui a le contrôle depuis le début.Cette semaine, on parle de fétichisme Cyberpunk body horror Cronenberg-Tsukamoto parce dans le fond, quand on se plug pour la faire notre émission, c'est précisément cette zone d'érotisme qu'on explore. On la viole et elle en redemande en riant.

L'anniversaire de Frankenstein. Le premier film de Frankenstein a vu le jour en 1910. Un film de 12 minutes, éthéré et quasi expérimental, sortie des studios d'un autre savant fou, Thomas Edison.Depuis, la créature s'est retrouvée "coincée dans une confiture de celluloïd" pour paraphraser The Rocky Horror picture show. Il fut tour à tour laid et beau, héroïque et mauvais, organique et mécanique. Il a affronté tout le monde: Sherlock Holmes, Hulk, Superman et Richie Rich. Il a hanté des châteaux, détruit des villages, fait jouir des femmes. Il fut Karloff, Christopher Lee, Eddy Mitchell et Deniro.Cette semaine, question de célébrer le Prométhée moderne comme il se doit, le 7ème démêle tout ça: des rectifications, des suggestions, des spéculations. Yes IT IS alive...It's never been MORE alive!!!

Clive Barker le cinéaste est-il dissociable de l'auteur, du peintre, de l'homosexuel et du geek? Une évocation obsessive des grands thèmes Barkeriens.

Cette semaine, on parle d'horreur; on se questionne sur la tendance de la torture porn en présence d'une incontournable figure de l'horreur fait au Québec, Martin Plouffe, muse de la réalisatrice Izabel Grondin, Bruce Campbell de la Belle province.

L'Incipit au cinéma, de Saul Bass aux frères Coens. Incipit (def):Première phrase d'une œuvre narrative qui tente d'en donner le ton général. Un crisse de bon incipit (Def. du 7ème): Premier moment d'une œuvre narrative qui isole la totalité des thèmes de l'oeuvre dans ces premières minutes.

Qui est vraiment Alan Smithee? La plupart des cinéphiles connaissent le nom. Alan Smitheeest le nom de rechange emprunté au générique par un créateur de cinéma qui n'est pas satisfait de son film, pour des raisons personnelles ou hors de son contrôle. Au tout début, le nom était surtout attribuable au réalisateur mais depuis, des acteurs, des scénaristes et des artistes provenant d'autres disciplines ont aussi employé le terme. À l'émission cette semaine, nous vous parlerons entre autre des nombreux films attribuables à ce nom. Ça, c'est pour les "faits". Ce qui nous intéresse ici, ce sont les conséquences occultesde l'existence d'Alan Smithee

Des souris et des...juifs? L'animal anthropomorphique, créature de fable et de conte, est de nos jours si omniprésent au cinéma que nous ne le remarquons même plus. Le 7ème pense que le sérieux de la chose est de taille: représentations totémiques puissantes, ces créatures sont absolument partout, infiltrées dans les moindres détails du quotidien. C'est précisément notre inconscience à cette ubiquité qui est fascinante. L'empire continue d'utiliser des totems pour vendre des idéaux, des rêves, des céréales...and it's greeeeeeaaaat.Incidemment, la souris aura été de tout temps l'animal métaphorique par excellence, en littérature comme au cinéma (le lapin arrive bon second). Symbole de l'opprimé, de l'ouvrier, du peuple juif. Ce dernier symbole est tout particulièrement prépondérant et hautement évocateur.