Le 7ème Antiquaire

LES BODY-SWAP MOVIES, un sous-genre d'une importance considérable. On connait tous la prémisse: Isabelle Choquette s'ennuit dans sa jeunesse de banlieue et sa grand-mère paralysée et nymphomane, Contance De Stupre, est en train de mourrir en dedans. À moment donné, en mangeant une rondelle d'oignons asiatiques, le deux femmes sont transférées de corps!!!!!!! Isabelle hurle de peur en silence pendant des jours jusqu'à ce que son esprit se ferme et Constance se garroche dans une orgie avec des hipsters du Milex et meurt après une overdose de kétamine. LA LECON? Reste donc chez vous osti. Le 7ème vous dresse un portrait et un historique de ce sous-genre qui vient toujours avec une énorme charge philosophique du genre "Tu connais l'adage? Le gazon du voisin a lui aussi envie d'être dans la peau du gazebo"

YOKO ONO CINÉMA ! Cette semaine on explore l'oeuvre d'une artiste multidisciplinaire importante, autant connu par son lien avec John Lennon que souvent méconnu pour son art. Nous nous attardons particulièrement à son oeuvre cinématographique par le biais de ses courts métrages d'avant garde et de son long métrage, Rape (1969), co-réalisé avec John Lennon.

POST-APO(P)! C'est pas parce que le monde est détruit qu'on va se comporter comme des sauvages hein? Analyse de trois film post-apo à caractère satirique, un par animateur, THE BED SITTING ROOM, RADIOACTIVE DREAMS et NIGHT OF THE COMET. Qu'est-ce que les trois ont en commun? Tune-in pour quelques leçons de (sur)vie.

PRÉ-APO avec MIRACLE MILE (1988) de Steve De Jarnatt. Cette semaine au 7ème Antiquaire on traite d’un excellent mais méconnu film PRÉ-APOCALYPTIQUE (Ces films qui se déroulent sur les dernières heures de l’humanité tel qu’on la connait... tsé avant Mad Max). À l’image de Last Night de Don McKellar (que le 7ème Antiquaire a déjà reçu en studio) mais abordant un ton différent, « Miracle Mile » offre une vision de l’écroulement rapide des repères, de la morale et de l’équilibre de l’humanité lorsque celle-ci se sait sur le point de s’éteindre. Fait avec peu de moyen, le film de De Jarnatt réussi habilement à créer une tension constante (avec l’aide de la musique de Tangerine Dream) et à mélanger les tons, insérant suspense, drame et humour. Après la bombe il ne restera que cette archive audio

VALERIE AND HER WEEK OF WONDERS,1971 (Valérie au pays des merveilles) du cinéaste Tchèque Jaromil Jires. Cette semaine au 7ème Antiquaire on reçoit Alexandre Fontaine Rousseau pour nous guider dans un voyage surréaliste avec un film qui ouvre une porte vers cette zone confuse entre l'innocence de l’enfance et l'impureté de l'âge adulte, tout en parlant en parallèle d'un autre passage important que vécu la Tchécoslovaquie durant cette période. Va y avoir des fleurs, des vampires, des rituels et des menstruations (on sera pas trop loin de Wicker Man pour les intéressés).

LES LÈVRES ROUGES (Daughters of Darkness, 1971) et MALPERTUIS (1971). Cette semaine au 7ème Antiquaire on vous parle des deux films cultes du cinéaste belge Harry Kümel. Avec un pied dans le cinéma d'exploitation et un autre dans le cinéma classique, Kümel reste aussi insaisissable que ses films. Danielle Ouimet avec Delphine Seyrig VS Daniel Pilon avec Orson Welles.. faut le faire. Magnifique détournement du film de vampire d'un côté et du film de maison hanté de l'autre.

MARIO BAVA et ses Proto-Gialli. Cette semaine au 7ème Antiquaire on explore LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP (1963) et 6 FEMMES POUR L’ASSASSIN (1964) du maître Bava. Influencé par Hitchcock et influençant Argento, ces deux excellents films annoncent l’arrivée du Giallo en y posant les fondations thématiques et formelles. Bloc 2 de notre émission retour sur les films de la première édition de La Cinémathèque interdite. 

Narciso Ibáñez Serrador en programme double au 7ème Antiquaire: "Who can kill a child" (les revoltés de l’an 2000), 1976 et "The house that screamed" (La Residencia), 1969. Inspiré par le programme double de la première édition de La Cinémathèque interdite, on a décidé d'explorer les deux films que proposait cette édition. Serrador cette semaine et Mario Bava la semaine prochaine. Nous auront aussi le plaisir de recevoir en début d'émission Apolline Caron-Ottavi et Julien Fonfrède qui viendront parler de La Cinémathèque interdite et de la deuxième édition qui se tiendra samedi le 25 avril à la Cinémathèque québécoise.

Hors-Série musical no1. David prend possession du studio et vous partage une sélection de musique de films ayant été abordés à l’émission ces dernières années. Un spécial trames sonores dans lequel on va explorer musicalement les mondes de Carpenter, Argento, Greenaway, Tarkovski, Otomo, Fellini, Lynch, Terayama et plusieurs autres à travers des compositeurs et musiciens du cinéma exceptionnels

PETER GREENAWAY Troisième bloc, une autre trilogie. On vous parle de "Drowning by numbers (1988), The Cook, the Thief, His Wife & Her Lover (1989)" et "Prospero's Books (1991)". Jeu, intertextualité, gastronomie française et cannibalisme seront au menu.

PETER GREENAWAY, deuxième volet.Avec The Draughtsman's Contract, A Zed & Two Noughts et The Belly of an Architect , Greenaway signe sa première trilogie informelle sur le thème de la création et de la destruction. Les bases de l'édifice qu'il érigera sont toutes là et le 7ème en explore les fondations ici même 

PETER GREENAWAY est-il un précurseur du cinéma multimédia et du rapport entre le cinéma et les autres arts? Cette semaine au 7ème antiquaire on amorce un bloc de quelques émissions où nous couvrirons les films du cinéaste. Aujourd'hui, le balbutiement de l'oeuvre Greenaway: les courts métrages (1962-1980) et son premier long (qui est en fait plusieurs courts), The Falls (1980). 

MAITRESSE de Barbet Shroeder et évocation de la figure de la Dominatrice au cinéma. Antidote complet contre le virus 50 SHADES, dont il est presque la proposition inverse, MAITRESSE n'a pas le temps de badiner; c'est ici que ça se passe et que ça casse. En prime, le choc de constater, dans ce film plus que tout autre, que Depardieu a VRAIMENT déjà eu un beau p'tit cul racing. 

CASANOVA-CINÉMA. La grande oeuvre du vénitien, la mise en scène de sa propre vie, a inspiré plus d'une version cinéma. Trois oeuvres sortent considérablement du lot, tant et si bien qu'elles se suivent, se répondent et se complètent pour former un seul et unique canevas couvrant la vie complète de l'homme: CASANOVA, UN ADOLESCENT À VENISE de Luigi Comencini, le CASANOVA de Fellini et HISTOIRE DE MA MORT d’Albert Serra. Portrait d'un homme qui attendait la venue du cinéma pour devenir un mythe.

BOX-OFFICE pour les nuls!  On recois l'inenarrable Julien Bernatchez et Gary Ouellette (mon cousin, qui me remplace pour l'occasion!) pour parler de l'épineuse notion du BOX-OFFICE! Son historique, ses transformations, ses tendances, ses influences sur les modes cinématographiques, la distribution ou le financement.. un sujet qui sera plus passionnant qu’il ne parait puisqu’il vous sera expliqué par les Rois du Box-Office. Si on est chanceux, il devrait y avoir un BO battle à la fin facon JOJO SAVARD VS MADAME MINOU.

WILD AT HEART de David Lynch VS  PERDITA DURANGO d’Alex de la Iglesia. Deux adaptations de l’univers de l’auteur Barry Gifford transposé de manières très différentes dans l’univers des cinéastes respectifs… et retransposé ici dans l’univers du 7ème Antiquaire dans lequel un Javier Bardem en transe folle se mesure à un Nicolas Cage romantique en Snake Skin Jacket et où les mythes américains et hollywoodiens se font revisiter (On vous a tu dis aussi que Rosie Perez et Laura Dern peuvent être terriblement sexy et badass???). 

MASUMURA YASUZO, cinéaste de l’insoumission. Le 7ème Antiquaire  vous fait découvrir un grand méconnu du cinéma moderne japonais, en se penchant sur sa filmographie des années 60 (Passion, La bête aveugle, L’ange rouge, La femme de Seisaku, etc.). En équilibre entre le cinéma commercial et la signature d’auteur, entre le kinky et l’expérimentation, Masumura a su dresser des portraits de passions marginales, de femmes libres et d’une société dans laquelle la liberté et l’insoumission n’a pas de place.