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Joanie Lemercier est un artiste numérique visuel basé à Bruxelles. Pour cette vingtième édition du festival Scopitone, il propose un spectacle étonnant : une projection de lasers savamment étudiée sur un mur de gouttelettes d'eau. La performance a réuni de nombreux Nantais sur les bords de l'Erdre.

Pour la vingtième édition du festival Scopitone à Nantes, quatre DJ se sont retrouvés pour créer un spectacle inédit : une création sonore à huit mains spatialisée.

L'Europe Au Plus Près - Vendredi 16 Septembre by Euradio

Polycrise Ou Permacrise - Le Bloc Notes D'Albrecht Sonntag by Euradio

Guerre En Ukraine La Progande Est Une Arme - La Chronique De Quentin Dickinson by Euradio

Qu’est-ce que le discours sur l’État de l’Union ?-L'Europe Vue De Bruges by Euradio

What Can The EU Expect From Liz Truss - Ideas On Europe by Euradio

En Europe de l’Ouest, le concept de “populisme” est souvent vu comme une technique utilisée par des politiciens faignants, consistant à séduire les citoyens en leur racontant ce qu’ils souhaitent entendre sans pour autant prendre en compte la complexité de certaines situations. Plus à l’Est, ce mot n’a pas la même couleur. En Pologne par exemple, le “populisme” renvoie davantage à la nation, aux ethnies, aux racines du pays. Comme expliqué par Natasza Styczyńska lors du panel “Perceptions de la Nation en Europe et récits populistes en Europe Centrale et dans les Balkans“, de nombreux pays d’Europe Centrale et de l’Est n’ont pas épousé les idéaux de multi-culturisme, multi-ethnicité ou mixité sociale contrairement à la France, au Royaume-Uni ou à l’Allemagne. Ce domaine la chercheuse l’étudie au quotidien à la Jagiellonian University de Cracovie en Pologne. Ses analyses, Natasza Styczyńska s’en sert également pour enrichir deux autres projets européens de recherches auxquels elle participe : “Union Européenn

Le brésilien et représentant d'ONG pour la protection des droits humains au Brésil Paulo Lugano Arantes est l'invité de cette nouvelle édition de Géopolis. Au programme de cette émission, le bilan de la présidence Bolsonaro, l'élection présidentielle d'octobre prochain et la relation Brésil/Union européenne. Photo: Anderson Riedel/PR

Face aux victoires remportées par les Ukrainiens, face à la percée vers Donestk que leur permet maintenant la reconquête de Kupiansk et d’Izium, peut-être en viendra-t-on à réaliser qu’approche forcément l’heure des comptes.

In the context of the exhibition “The Press, a Fragile Freedom?”, we talked to Danish photographer Asger Ladefoged about his work on the Belarus Uprising. In 2020, he spent a month covering the mass protests organised in Belarus before and in the aftermath of the elections. Twice while working, he was detained by the Belarusian authorities who, besides using violence, confiscated his memory card in order to hide and censor their wrongdoings during the clashes with civilian protesters. Before Russia’s invasion of Ukraine, Belarus was Europe’s most dangerous country for journalists. Media outlets have never been more repressed by the authorities than since Lukashenko’s controversial re-election in 2020. Authorities have used censorship, violence and mass arrests and have conducted coordinated raids on media outlets. Around 20 media outlets have been labelled as “extremist” since August 2021 (RSF, 2022). -- Asger Ladefoged graduated from the Danish School of Media and Journalism in 2014 and has been working

L'Europe vue d'ici se rend à Marseille, à la découverte du Plan Bleu. L'association, fondée en 1977 par le gouvernement français à l'issue de la convention de Barcelone, a pour vocation de faire travailler en réseau les scientifiques de toutes les rives de la Méditérrannée autour du changement environnemental et climatique dans la région. L'association héberge le réseau Medecc, un réseau de scientifiques constitué spontannément en 2015, qui a produit le rapport le plus étayé à ce jour sur l'état actuel et futur de la Méditerranée. La Plan Bleu et Medecc sont un exemple de coopération entre l'Europe et les pays du sud de la Méditerranée. Ils expriment la nécessité d'une résolution collective de problèmes liés à des enjeux communs.

Frédéric Cren est président directeur d'Iventiva, une biotech française qui développe un traitement contre la maladie la NASH, une maladie du foie. Aujourd'hui, à l'exception d'une greffe, aucun traitement existe pour cette maladie. Découverte trop tard, elle est irréversible. Inventiva a lancé la troisième phase des essais cliniques de son médicament contre la NASH, Lanifibranor. Elle est soutenue dans cette dernière ligne droite par la Banque européenne d'investissement à hauteur de 50 millions d'euros. L'occasion pour l'Europe vue d'ici de revenir sur le rôle que la BEI joue dans le soutien à l'innovation dans le domaine de la santé européenne, et sur sa stratégie en faveur de biotechs basées en Europe.

Le programme de l'UACES est en grande partie composé d'une multitude de panels thématiques répartis sur toute la journée. Ceci dit, plusieurs séances plénières de grande qualité sont également proposées en début de journée. Mardi matin, l'Amphithéâtre Teilhard de Chardin de l'Université Catholique de Lille accueillait cinq des plus éminents chercheurs en science politique Européenne pour réfléchir autour des "Nouvelles directions pour le futur de l'Union Européenne". Parmi eux, Amelia Hardfield, Professeur et cheffe du département de Politique à l'Université de Surrey au sud-ouest de Londres. Son champ d'expertise : l'énergie en Europe. L'occasion de comprendre comment cette thématique qui n'intéressait pas grand monde hier est aujourd'hui au cœur des préoccupations.

Maitre de conférence en droit du sport Européen à la Edge Hill University en Angleterre, Andrea Cattaneo est avant tout un passionné de sport et un fier supporter de l'Inter Milan en football. Lundi 5 septembre, il participait au panel intitulé "L'impact de la gouvernance Européenne sur la vie quotidienne : le cas du sport à travers l'Europe". Un moment de réflexion sur l'interaction entre club, ligues, fédérations et gouvernements, qui a notamment permis de tracer les contours du "modèle sportif européen" basé sur le jeu et la compétition, contrairement au modèle américain dont le but principal est la recherche de profit. Deux philosophies difficilement conciliables, ou plutôt, que les Européens ne souhaitent pas mélanger et qui explique notamment l'échec de la Superleague européenne de football dont Cattaneo est devenu expert.

Invité du panel "Quel avenir pour la France en Europe ?" aux UACES de Lille, l'historien et écrivain Joseph De Weck y a présenté "Emmanuel Macron: Der revolutionäre Präsident" (le président révolutionnaire). L'ouvrage est (d'après lui) sans équivalent en Allemagne "puisqu'aucun autre ne s'était intéressé au parcours atypique du chef de l'Etat jusqu'à ce jour". Un livre dont il a distillé le contenu autour de plusieurs questions : de l'image de la France sur le continent, au poids politique et diplomatique de l'Hexagone au sein des 27, ou encore le bilan d'Emmanuel Macron dans les dossiers Européens.

Pour Patrick Bijsmans, professeur à l'Université de Maastricht en études Européennes et spécialiste de l'Euroscepticisme, la montée de cette défiance peut légitimement faire peur. Ceci dit, ce ne serait pas une mauvaise chose pour autant. En effet, derrière chaque critique se cache un reproche pouvant être pris en considération par le destinataire afin de mener une sorte d'introspection et progresser vers un meilleur fonctionnement. Si cela vaut pour tous les domaines, c'est d'autant plus vrai dans l'Europe des 27, où certains membres pourraient regarder vers l'Est et s'identifier à d'autres pays de tradition autoritaires afin de trouver des alliés solides partageant une conception du monde de plus en plus dure.

Durant l'UACES 2022 à Lille, Duncan Freeman, maître de conférence à l'ICHEC Management School de Bruxelles, présentait ses recherches sur les discours et récit que la Chine livre d'un côté à sa population, et de l'autre au reste du monde. Comme tout pays cherchant à servir ses intérêts au mieux sans se préoccuper de ce que pensent les autres, la Chine adapte son récit en fonction de son interlocuteur. Une stratégie qui ne passe pas inaperçue depuis l'Europe, et qui inquiète grandement les observateurs. Car si l'on pourrait penser que la Chine joue le rôle du méchant et l'Occident celui des gentils, cette dichotomie représente justement un grand danger qu'il faut à tout prix éviter d'après Duncan Freeman.

Direction Le Mans pour ce dix-huitième épisode de l'Europe vue d'ici, à la rencontre d'Européennes engagées dans un Corps européen de solidarité. Une mission de volontariat international d'une durée de trois semaines pendant lesquelles les participantes réalisent des actions solidaires à destination des quartiers défavorisés de la ville.

Dans le cadre de l'exposition "Presse, fragile liberté ?", nous rencontrons Nicole Kramm Caifal, photographe et réalisatrice chilienne, basée à Santiago du Chili. Elle parle de son reportage « Balles contres pierres », présenté dans le cadre de l'exposition, du soulèvement social au Chili et du fait qu'elle-même, en tant que photographe, a été la cible de violences policières lors de manifestations. Le dimanche 4 septembre, un plébiscite national est organisé au Chili afin d'accepter ou de rejeter le texte de la nouvelle Constitution politique, qui remplacerait l'actuelle, héritée de la dictature d'Augusto Pinochet. La Constitution reconnaît de nouveaux droits et de nouvelles formes d'organisation de l'Etat, et pourrait également avoir un impact sur la liberté de la presse et la protection des journalistes dans le pays. -- Photos : © Nicole Kramm Caifal Présentation & montage : Nadine Vermeulen Doublage : Cristina Sánchez Sons : museodelestadillosocial.org