Faut Pas Croire Tout Ce Qu'on Dit

Le choc de la vente des Rôtisseries St-Hubert à la compagnie ontarienne Cara a soulevé beaucoup d'émotions. Certains échos sont positifs : Cara a les moyens d'acheter ce modèle québécois et de faire grandir l'entreprise au Canada. D'autres le sont beaucoup moins : encore une entreprise d'ici qui échappe aux Québécois. Le PDG de St-Hubert, Jean-Pierre Léger, affirme qu'il n'y avait pas de relève dans sa famille et qu'il n'a trouvé aucun acheteur au Québec. Faut-il s'en inquiéter? Qu'en est-il des autres entreprises québécoises qui arriveront devant le même dilemme? Cara a promis de conserver l'enseigne St-Hubert et de diversifier encore plus ses produits d'épicerie. Est-ce que tout ceci est un signe de faiblesse de l'économie québécoise ou au contraire, une preuve de sa capacité à saisir les occasions? C'est le sujet de la discussion avec les invités de Michel Lacombe.