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Yves Ponzo préfère travailler la pierre dure à la main avec des  outils au tungstène. Passionné par l'art antique grec, il sculpte bustes, portraits... Difficile au final de dater les sculptures. Sont-elles contemporaines, anciennes ? Ce qui est sûr, c'est quelles pourront voyager dans le temps... Alors qu'il travaille à l' ONF (Office National des Forêts) des Hautes-Alpes, Yves Ponzo se lance dans la sculpture sur bois. Le côté éphémère du bois l'incite à sculpter plutôt la pierre. Equipé d'un sac à dos renforcé le sculpteur part à la recherche de sa future oeuvre cachée dans un torrent, au pied d'un arbre. Une pierre l'attend et avec un peu de chance, la pierre laissera voir ce quelle  cache en elle... Un buste féminin, des visages ressemblant à des dieux grecs, cette passion de l'art antique reste un mystère pour l'artiste qui a toujours été baigné dans l'art depuis son enfance.

"J'aime cette idée que je ne maîtrise pas grand chose" La peinture à l'encre de chine n'a plus de secret pour Paule Riché même si cela la surprend encore.C'est justement ce qu'elle aime dans le comportement de ce liquide qui au contact du papier de riz se métamorphose en des formes parfois incontrôlables.Une non maîtrise qui permet aussi de composer des tableaux dans une influence asiatique. Même si l'artiste peintre n'a pas encore visité la Chine ou le Japon, elle semble refléter cette tradition chinoise  de part les matériaux utilisés et le style de peintures réalisées .Sont-ce les cours de calligraphie qu'elle suivra aux beaux arts qui lui ouvriront cette voie, sûrement une influence, la découverte des pinceaux et du geste pour écrire.Le mouvement que l'on retrouve dans les tableaux, une étique artistique qui se bâtit à travers les traits du pinceaux : "Une fois la goutte d'encre posée sur le papier on ne peux pas revenir dessus  comme l'acrylique".Paul Riché est habitué

Martine Garcin poursuit sa présentation d'artistes locaux, avec un photographe talentueux qui utilise parfois le sténopé pour capter des instants, des instants qui durent dans le temps. Une pose lente  qui dure entre cinq et six minutes à travers laquelle de nombreux  événements sont ainsi capturés par le sténopé.En contact direct avec la nature, le photographe Pascal Ragoucy aime s'immerger dans cette dernière et en révéler des instants, des sensations, des émotions...Dans la série exposée actuellement dans la Galerie GM les images ont été prises autour du Verdon dans le département des Alpes de Haute Provence. Du monochrome qui sort du cadre photographique pur  même si la photographie reste le média du photographe. Son inspiration reste liée à l'Asie, à l'encre de chine d'où son  travail en résonance avec le peintre Paul Riché.Un travail presque plus pictural, avec cette possibilité d'interroger le spectateur sur ce qu'il voit. Pascal Ragoucy compare son travail

Michel Paris apprend à tailler la pierre très jeune en Grèce avec son père. Mur en pierres sèches, habillage de maison n'ont pas de secret pour cet artisan de la pierre qui, par passion, est devenu sculpteur sur pierre.Il aime révéler la sculpture qui est innée dans la pierre ; tel un révélateur il ne fait que ressortir les formes, courbes, pour donner vie à des personnages, des animaux, des rois et reines d'un autre temps...Il travaille toutes sortes de pierres qu'il trouve dans les Hautes-Alpes, du Champsaur, du Buëch, ou encore du Queyras.Il partage sont temps entre la Grèce et la France, et pourtant il est à la recherche d'un atelier pour se poser dans les Hautes-Alpes, un atelier où il pourrait sculpter davantage cette manière qu'il adore et vivre pleinement de son art.

Une technique de peinture assez unique qu'a développée et approfondie Marek Tylek, soit une succession de traits horizontaux et verticaux , une multitude de traits qui forment des formes et donnent un relief en plusieurs dimensions.Vivant la semaine sur Marseille et le week-end dans les Hautes-Alpes, Marek Tylek oscille entre le port de Marseille et Fort Queyras. Avec une nette inspiration autour des bâtiments et monuments, l'architecture du trait de Marek Tylek se pose ainsi sur la toile, révélant des lumières matinales ou tardives sur les plus belles bâtisses de France, de Venise et d'ailleurs...Une assurance du trait, forgée au dessin et aux quarantes dernières années, donne à ses toiles  cette sensation de bonification comme un bon vin qui vieillit bien.Et même si l'artiste peintre a presque tout peint, il voit encore de nouvelles perspectives avec un travail se rapprochant plus de l'homme et ses portraits.De la mer à la montagne une peinture qui révèle la beauté des paysage

Francois Foucras est peintre professionnel depuis dix ans. Sa forte attirance pour l'art antique : fresques, peintures rupestres, l'influence dans son travail au quotidien, au point de vieillir ses propres toiles sous l'action de l'érosion artificielle. Retrouver cette sensation de toile ancienne, vieillie par le temps passe par une multitude d'étapes allant du ponçage à l'incrustation de croquis, de sable...Vous pourrez voir ainsi un surfeur, des silhouettes... Utilisation de différents matériaux, juxtaposition du moderne sur l'ancien, et utilisation de peintures acryliques font des toiles de François Foucras des oeuvres uniques et indémodables.

Christiane Erard Sculpteur de bronze La sculpture de bronze : "Sagesse" représentation d'une femme qui fait la liaison totale entre la terre et le ciel, symbolisée par une échelle. Une dimension au féminin sacré, celle qui nous permettra   de changer le monde ?  de l'améliorer ? D'après Christiane Erard nous vivons une fin de patriarcat qui aura duré 5000 ans et nous sommes sur le point de voir naître une nouvelle aire. Le monde idéal pour Christiane Erard serait la réunion de la terre et de la lune. La terre symbolise l'homme et le ciel la femme. Et finalement le bassin des femmes pourrait être ce fameux Graal tant   recherché par les hommes...? Une installation composée d'une série de bronzes voyage en ce moment   de salles d'expositions en salles : "Le féminin sacré" Le côté sacré de la femme pour faire un équilibre entre la femme et l'homme. Le ying et le yang. La lune et le soleil. L'hémisphère du cerveau gauche et droite...

Une nouvelle galerie d'art à Veynes dans les Hautes-Alpes. Une nouvelle galerie d'art à Veynes dans les Hautes-Alpes. Le rez-de-chaussée de sa maison est aménagé en salle d'exposition, l'entrée principale se fait directement depuis la rue principale de Veynes qui vient tout juste d'être refaite. Faut-il y voir un renouveau, une relance économique ? Une galerie d'art au service des Haut-Alpins avec une ferme volonté de mettre en avant les artistes locaux, qui souvent viennent d'ailleurs s'installer dans les Hautes-Alpes et qui apportent leur vécu et expériences. Il y a aussi bien sûr il y les natifs baignés dans l'énergie alpine. La récente inauguration du sept juillet dernier témoigne de l'intérêt que la galerie suscite, élus du Veynois, mais aussi responsables de la culture du bassin gapençais, artistes, voisins, veynois, veynoises... La coquette salle d'exposition a vite fait son plein, agréablement rafraîchie par un apéritif aux couleurs provençales...

Des fraises aux diamants en passant par des couteaux au carbure. La sculpture sur pierre évolue à vitesse grand  V.Ouvrant de nouvelles perspectives et la possibilité de travailler presque toutes les sortes de pierres sur terre.Parmi les pierres les plusieurs dures on trouve les galets du Buech dans les Hautes-Alpes, le sculpteur Remi Dominiack a développé sa propre technique qui lui permet de travailler toutes les sortes de  pierres que le lit du Buech a transporté depuis des milliers d'années.Des formes de visages imaginaires que le galet portait déjà en lui sont révélées par les mains de Remi Dominiack : des lutins, des visages imaginaires allongés en forme de demi-lune.Les galets du Buech apprécient aussi un ponçage très fin qui donne une sensation de douceur qu'il n'est pas toujours facile d'acquérir sur  la pierre.De part l'asymétrie des formes du galet, les visages le seront, ce qui permet d'avoir d'un profil à l'autre un autre personnage, une autre oeuvre d'art

Présentation du sculpteur Christiane Erard de la sculpture de bronze , terre, en commençant par la cire parfois.Le rapport entre les hommes, entre la famille, et l'humanité, chaque sculpture s'en rapproche mettant en scène une métaphore une symbolique liée aux valeurs humaines avec l'espoir que sont travail participe a l'éveil de conscience. Chacun peux ce reconnaître dans les sculptures de l'artiste.Un mobile sur le thème de la famille : la famille en équilibre.La famille en équilibre, une femme et deux enfants, avec l'homme qui tient un balancier avec deux coeurs qui équilibre la famille.Sur le plan technique de la réalisation Christiane Erad commence par créer la sculpture en terre et selon le rendu elle finira en bronze.Un moyen de tester grandeur nature ses créations, car le passage au bronze reste un investissement.La farandole du lâché prise, son père horloger suisse ne croyez pas vraiment à cette passion de la sculpture, plus tard elle décida de vraiment ce lancer dans sa pas

Issue d'une famille de peintres Sarah Picon est baignée très rapidement dans l'univers du dessin, de la peinture,  qui ce pratique dans la maison familiale en Angleterre puis plus tard elle rejoindra la France où sont ses racines maternelles.Après différentes expériences professionnelles, Sarah Picon retourne aux sources artistiques de son enfance. Aujourd'hui elle peint des toile,s sans précipitation, avec maturité. Elle consacre tout  le temps nécessaire pour atteindre exactement ce qu'elle veut offrir sur la toile.Elle dessine beaucoup et pense que le dessin est à la base de la peinture. Cela n'empêche pas l'artiste de laisser libre cours à son imagination mettant de côté le dessin pour déposer une énergie plus créatrice et personnelle.Son atelier de la Motte Chalancon, dans sa maison familiale, lui apporte toute la quiétude nécessaire aux moments de créations artistiques.Renouvelant son regard sur son entourage avec un autre atelier à Conflans-Sainte-Honorine, les dépla