Vous M'en Direz Des Nouvelles !

Alaa el-Aswany se fait connaitre comme l’auteur en 2006 de « L’immeuble Yacoubian », le 1er best-seller mondial de la littérature arabe moderne. L'auteur vit aujourd’hui en exil à New-York, mais son pays l’Égypte n’est jamais loin de son regard, de son cœur et de sa plume. Il en a fait son cinquième roman, «Au soir d'Alexandrie» qui vient de sortir en France, dans une traduction de Gilles Gauthier. À travers une pléiade de personnages soigneusement ciselés – avec leurs origines, leurs parcours, leurs parts d’ombre et de lumière-, Alaa el-Aswany nous replonge dans les années 60, plus précisément en 1964, à Alexandrie, sur les bords de la Méditerranée. Son récit choral - nourri de péripéties et de dialogues savoureux- révèle l’engrenage infernal d’une dictature militaire : celle du général Gamal Abdel Nasser.Le récit nous plonge dans le crépuscule d’une ville cosmopolite où il faisait bon vivre, mais dont l’air se retrouve vicié par la propagande, la surveillance, la délation et la peur.Alaa el-Aswany est l'inv

Yuri Buenaventura revient avec Amame, son nouvel album, sur lequel il tourne nos oreilles de l’autre côté de l’Atlantique, pas vers la Colombie mais vers New-York. Les 10 morceaux de l'album parlent d’amour et forment aussi une déclaration d’amour à la salsa fabriquée dans les années 70 par les musiciens afro-caribéens de la Grosse Pomme.Yuri Buenaventura est sans doute le plus français, et peut-être aussi le plus romantique des salseros, ces artistes de la salsa colombienne. C’est ainsi qu'il s'est fait connaitre du grand public, avec une chanson francophone, une reprise latino de la célébrissime « Ne me quitte pas » de Jacques Brel.Yuri Buenaventura, chanteur colombien, est l'invité de VMDN.Amame est disponible sur le label Vivienne Music.Reportage: Lisa Giroldini est allée au festival Arabesques à Montpellier. La 19ème édition de cet évènement dédié aux arts et à la culture du monde arabe met à l’honneur la poésie, la danse, le cinéma mais surtout la musique.

Shane Haddad revient avec «Aimez Gil», son second roman. Le récit nous plonge dans les remous affectifs de trois personnages et révèle le mal-être d'une génération. Dès le titre «Aimez Gil», on se demande d’abord avec quelle intonation le prononcer, d’autant qu’il n’y a pas de ponctuation. Est-ce une injonction, est-ce une obligation, est-ce une supplique ? Première interrogation, bientôt suivie par une autre : qui est ce GIL, ou plutôt cette GIL car le prénom – qui s’écrit en trois lettres G-I-L- - est en réalité celui d’une femme. Une jeune femme de 25 ans entourée de 2M, Mathieu et Mathias, pour former un de ces triangles dont la littérature est coutumière. Triangle amoureux ? Triangle amical ? Les deux à la fois ? Encore une interrogation qui va occuper le lecteur, pris en haleine dès le prologue par la langue de la narratrice. C’est aussi à travers elle que Shane Haddad révèle le malaise existentiel d’une génération. On y croise un homme nu sur une plage ; une biche –un peu irréelle- qui apparaît comme p

Le nouvel et 4e album de Djé Balèti vient de sortir et il s’intitule Potion. Derrière le nom de ce groupe se cache un trio d'hommes dont la musique pourrait être comparé à une recette de cuisine tant la liste des ingrédients est longue comme le bras et tant leurs sons font entendre un métissage de bon aloi. Dans le breuvage du groupe, on retrouve une décoction d’influences sudistes – au pluriel s’il vous plait – avec quelques teintes des Caraïbes et de l’afrobeat qui se mêlent avec bonheur à un rock un peu punk classe américaine. De l’épicé, du tonifiant, du genre qui remue la tête et les reins pour soigner les âmes malmenées par les maux du monde…Jérémy Couraut, chanteur, auteur et compositeur du groupe Djé Balèti est l'invité de VMDN. Potion est disponible chez Hélico. Au menu du café gourmand :Laura Dulieu, s’est rendue au Salon international des arts d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et d’Asie « Parcours des mondes ». Elle y a rencontré un artiste.Marjorie Bertin nous présente Histoire dessinée de la da

Un premier album tout en nuances de gris pour Pizzica Pizzica. Il nous entraîne sur les pas d’Apolline, une jeune héroïne qui découvre les hauts et les bas de la vie. Elle nous interroge sur le consentement, la relation amoureuse, amicale et filiale, bref, sur notre rapport au monde, aux autres et à soi-même. Suivez-nous, pour le premier album de Solène Rebière. Entrons dans la danse. Une ronde enfantine qui va devenir une ronde amoureuse et charnelle, envoûtante jusqu’à l’excès, avant de se transformer en une tarentelle libératrice et thérapeutique. D’une maternité à une scène de théâtre, en passant par les grandioses paysages bretons, une rapide escale lyonnaise et les splendeurs napolitaines. L'œuvre nous raconte la vie d'une jeune chorégraphe de théâtre, Apolline. Notre héroïne est éprise, mais aussi en prise avec une relation amoureuse toxique qui questionne notre rapport au consentement et au monde.Solène Rebière, autrice de la bande dessinée Pizzica Pizzica aux éditions Futuropolis est l'invitée de VMD

Pour les amoureux de poésie, Pierre de Ronsard, le « prince des poètes et poète des princes », a forgé la langue française à travers ses rimes et ses sonnets, ses odes à Cassandre, à Marie ou à Hélène, la rendant plus vivante que jamais. Il est né il y a exactement 500 ans, le 11 septembre 1524. Aujourd'hui, nous cheminons au sein des mots et des œuvres de notre poète consacré. L'ouverture du livre Avec Pierre de Ronsard de Franck Maubert nous amène au cœur du pays de Ronsard, dans le Loir-et-Cher, cadre exceptionnel et anciens communs de château restauré. Mais aussi lieu ancré dans sa légende avec le Prieuré Saint-Cosme, considéré comme la dernière demeure de Ronsard. Vincent Guidault, son directeur, nous parle quant à lui de ce lieu, de la profusion de fleurs et de roses dans ses jardins. Et lorsqu'on pense aux roses, on pense évidemment à ce poème, sans doute un des plus connus du Prince des Poètes, Ode à Cassandre.Franck Maubert, auteur de l'ouvrage Avec Pierre de Ronsard aux éditions Mercure de France et

Le surréalisme fête ses 100 ans jusqu’au 13 janvier 2025 au 6e étage du Centre Georges Pompidou à Paris. Un événement qui marque un mouvement lancé en 1924 par André Breton, et qui raconte 40 ans d’effervescence créative, littéraire et picturale à travers des peintures, des dessins, des films, des photographies, des documents aussi. Sur l’affiche de l’exposition, une bien étrange créature. Un monstre anthropomorphe, avec des vêtements amples et colorés, des flots d’étoffes qui se tordent en tous sens qui se terminent par des mains qui rappellent des serres d’oiseau de proie. Au centre, au niveau du buste, se creuse un abîme d’ombre. Et juste au-dessus une tête blanche effrayante, avec une longue mâchoire édentée. Et un titre aux allures d’antiphrase, « L’ange du Foyer », une œuvre de Max Ernst, peinte en pleine guerre d’Espagne en 1937, l’année du bombardement de Guernica. Elle est également appelée « Le triomphe du surréalisme », et elle nous interpelle, et nous rappelle que le surréalisme triomphe toujours.

Alice Zeniter revient  avec Frapper l'épopée, son nouveau roman. Ce récit résonne à la fois avec l’actualité, l’Histoire et l’Intime. L’actualité, parce que le récit se déroule en Nouvelle-Calédonie, en proie depuis quelques mois à une nouvelle vague de violence. L’Histoire, parce que ce livre fourmille de détails sur le passé et le présent de l’archipel, parce qu’il relate et interroge la colonisation, l’implantation du bagne et le vivre-ensemble. L’Intime parce qu’il y est question d’identité et de racines, et que le vécu des personnages recoupe l’histoire familiale de leur créatrice.Alice Zeniter est l'invitée de VMDN. Frapper l’épopée est paru chez Flammarion.Reportage : Marjorie Bertin s'est rendue en République du Congo à la deuxième édition du Ponton Miziki Festival, organisé par l’Institut français de Pointe-Noire. Un évènement qui célèbre le métissage de la scène musicale congolaise et internationale.

Après 20 ans d’enregistrement et de tournée, la plume et la voix du groupe Boulevard des airs s’élance en solo, histoire de mettre sa propre pendule à l’heure. Au début de l'album, la chanson Prologue annonce la couleur : c’est un album dans lequel se dévoile le « je ». Un album donc personnel, un album intime, sans fard, sans filtre. Sylvain Duthu parle de lui. Il le fait de façon direct, frontal. À 36 ans, il présente 15:22 son premier album solo.Sylvain Duthu est l'invité de VMDN. Son album 15:22 est sorti sous le label Tôt ou Tard. Au menu du café gourmand:-Lisa Giroldini nous plonge dans l’univers d’Alix Garin dont la bande dessinée « Impénétrable » est publiée aux éditions Le Lombard. Un récit intime qui plonge l’autrice dans sa quête pour sauver son couple et reprendre possession de son désir.-Emma Garboud Lorenzoni nous présentera le nouvel album de Barbara Pravi. L’album publié sur le label Virgin Music s’inspire de son ancêtre, une gitane serbe qui parcourait les villages pour chanter l’amour, l’ami

Antipodes propose un récit qui tient du conte philosophique. Les protagonistes chantent et dansent dans un ballet coloré, plein d’humour, d’ironie et de fantaisie, et pourtant ancré dans un contexte historique méconnu, la colonisation ratée de la France au Brésil au XVIe siècle. Il y est question de colons et d’autochtones, de Blancs et d’Indiens, de cannibalisme et de sauvagerie aussi, mais qu’est-ce que la sauvagerie – on peut se poser la question. Au scénario, David B., un des membres fondateurs de la maison d’édition, l’Association, connu notamment pour sa saga autobiographique en 6 tomes L’Ascension du Haut-Mal. Au dessin, Éric Lambé, lauréat avec Philippe de Pierrepont du Fauve d’Or d’Angoulême 2017 pour Paysage après la bataille.Éric Lambé et David B. sont les invités de VMDN. Antipodes est sorti chez Casterman.En fin d'émission, le Café Polar de Catherine Fruchon-Toussaint. Elle nous propose de faire un gros plan sur le phénomène La femme de ménage, le roman policier américain de l’écrivaine américain

La romancière, Anne-Sophie Stefanini, revient avec un livre troublant, qui interroge le pouvoir de l’écriture, et nous parle d’engagement, d’absence et de souvenir, à travers une femme tombée en amour pour l’Afrique, pour Yaoundé et pour un homme, lors de son premier séjour hors de France quand elle avait 17 ans. 20 ans après, l'héroïne reste hantée par l’absence et le souvenir de cet homme, et par un autre souvenir, plus diffus et en même temps très présent : le souvenir d’une femme cette fois, une professeure d’université dont il lui avait raconté la disparition dans un contexte politique troublé.Anne-Sophie Stefanini est l'invitée de VMDN. Une femme a disparu, son nouveau roman, est paru chez Stock. 

Sacré en 2020 et 2024 artiste lyrique de l’année aux Victoires de la musique classique, Benjamin Bernheim a prêté sa voix à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris. Quoi de plus normal aussi de l’inviter pour notre première émission en direct du Club France, qui s’est mis au diapason des Jeux paralympiques ? Le ténor franco-suisse vient de sortir un album qui fleure bon le bleu-blanc-rouge et sonne comme un hommage au répertoire français.Benjamin Bernheim est l'invité de VMDN. Il vient nous présenter son nouvel album. Douce France, mélodies & chansons est publié sur le label Deutsche Grammophon.Reportage : Fabien Essiane s’est rendu dans un quartier du nord de Brazzaville, à la découverte d’un orchestre de musique classique, l’Orchestre symphonique kimbanguiste. Ses membres s’organisent comme ils peuvent pour le maintenir en vie…

Autrice franco-ivoirienne, Véronique Tadjo revient dans son dernier roman sur une histoire d’amitié entre deux jeunes filles, deux étudiantes ivoiriennes des années  2010 : Flora, Abidjanaise pur jus, et Yasmina qui a grandi dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une amitié ébranlée par la pire épreuve qui soit, la guerre, et plus encore la guerre civile. Véronique Tadjo nous offre son histoire avec son talent de conteuse, ses mots qui claquent ou qui émeuvent, son érudition généreuse, ses images littéraires qui empruntent aussi parfois à son autre activité, la peinture.Véronique Tadjo est l'invitée de VMDN. Elle vient nous présenter son nouveau roman. Je remercie la nuit est paru aux éditions Mémoires d’Encrier. Reportage : Solène Gardré est allé découvrir le travail de la photographe Tshepiso Mazibuko, qui expose jusqu’à fin septembre aux Rencontres de la photographie à Arles, dans le sud de la France. La série ainsi mise à l’honneur évoque la jeunesse désœuvrée d’Afrique du Sud.

Imane Ayissi est le premier styliste de l'Afrique subsaharienne à avoir intégré les hautes sphères de la haute couture parisienne. À travers ses créations, il met en lumière les tissus et le savoir-faire africain dans un métissage inspiré des genres et des influences. Une mère mannequin, un père champion de boxe, cet autodidacte de la mode est issu d’une famille d’artistes et de sportifs. Il est aujourd’hui le premier créateur de mode d’Afrique subsaharienne à figurer sur la liste de la Fashion Week Haute Couture de Paris.Sa nouvelle collection printemps-été sculpte des silhouettes à la beauté métissée, dont les drapés des robes rappellent le noué des pagnes africains. Sa dernière collection automne-hiver mélangeait le lin, la soie et la viscose aux broderies, mais aussi au raphia et à l’obom du Cameroun, ou au kenté du Ghana.Le grand couturier et designer Imane Ayissi est l'invité aujourd’hui de VMDN.Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Joël Dicker, l’auteur suisse le plus lu dans le monde, à

L'année 2024 marque l'accueil des Jeux olympiques à Paris, mais aussi pour la première fois l'organisation du 26 août au 8 septembre 2024 des Jeux paralympiques. À cette occasion, le Panthéon retrace l'histoire des Jeux paralympiques à travers une exposition richement documentée. Ils s’appellent Michael Jeremiasz, Oscar Pistorius, Trisha Zorn, Marie-Amélie Lefur, Charles-Antoine Kouakou... La plupart d’entre eux n’ont sans doute pas la notoriété d’un Usain Bolt, d’un Karl Lewis ou d’une Laure Manaudou, ils n’en restent pas moins de très grands champions.Des champions paralympiques qui seront à l’honneur du 28 août au 8 septembre 2024 à Paris. 4 400 athlètes sont attendus pour les premiers Jeux paralympiques jamais organisés à Paris, dernière étape d’une longue histoire que nous raconte une exposition actuellement au Panthéon.Des objets, des photos, des archives de presse, des films, du matériel sportif et des histoires de vie et de compétition qui relatent la genèse et l’évolution de ce mouvement qui fait rim

Gérard Manset est un artiste rare et donc mystérieux. Un artiste à part dans le monde de la musique, avec un univers qui ne ressemble à aucun autre. Il revient avec un 24e album L’algue bleue. L’algue bleue est le 24e album de Gérard Manset. On y croise « un grand anaconda aux yeux de salamandre », « un ficus qui dévore les femmes » ou « ce bel homme que l’on voit parfois sur le toit du monde », tandis que « Sur la lune on danse » et qu’après avoir découvert « Le paradis perdu », on se demande ce que veut dire « Rater sa vie ».Bienvenue dans l’univers poétique, mélancolique, fantasmagorique et terriblement singulier de cet auteur, compositeur, interprète, mais aussi peintre, photographe, écrivain, récipiendaire en 2017 de la Grande Médaille de la chanson française.Gérard Manset est de retour et il est l'invité de VMDN pour L’algue bleue, un disque a poussé entre nos oreilles, dans l’aquarium Parlophone/Warner Music France.Rediffusion de l'émission du mercredi 15 mai 2024.

Après le marquant Cinq branches de coton noir, qui nous plongeait dans la guerre d'Indépendance américaine et la Seconde Guerre mondiale, Steve Cuzor poursuit son exploration de l'histoire américaine en adaptant magistralement en bande dessinée le roman The Red Badge of Courage, de Stephen Crane sur la guerre de Sécession.  C’est dans la peau d’un jeune soldat que nous vous emmenons aujourd’hui. Et plus encore dans sa tête, dans ses pensées, ses doutes, ses interrogations, ses questionnements les plus intimes face à une menace qui se précise : le risque de mourir, de quitter ce monde, et de laisser derrière lui ceux qu’il aime.Pourquoi ce jeune soldat se bat-il ? Contre qui ? Pour qui ? Que signifie être un homme, un vrai ? Être un héros ou un lâche ? C’est dans une bataille contre les autres, mais aussi au fond contre soi-même que nous fait entrer Steve Cuzor.Six ans après Cinq branches de coton noir, la force et le souffle de son traitement graphique – porté par toute une gamme de bichromies – s’empare d’un

Après son premier roman « Debout-Payé » et « Black Manoo » publiés tous deux aux éditions Le Nouvel Attila, l'écrivain ivoirien continue son exploration dans les quartiers du nord-est de Paris. Il s'intéresse cette fois-ci à l'occupation en 1996 par des Sans-Papiers de l'Église Saint-Bernard du quartier de la Chapelle. C’était dans le quartier de la Chapelle, dans le nord de Paris, entre le 28 juin et le 23 août 1996. Une église, l’Église Saint-Bernard, occupée par des Africains en situation irrégulière. Pendant près de deux mois, les caméras et les micros seront pointés sur ces Mauritaniens, Sénégalais ou Maliens qui n’avaient qu’une seule et unique revendication : des papiers.Ce sont leurs voix que nous fait entendre l’écrivain ivoirien Gauz dans un roman dans lequel résonnent autant ses expressions goûtues que la tradition orale de l’arbre à palabres.« Les portes », le nouveau roman de Gauz, est publié aux éditions Le Nouvel Attila.En fin d’émission, Hugo Casalinho présente sa chronique Playlist RFI Musiqu

Après Dimanche, son premier album, couronné de succès, la chanteuse Emma Peters revient avec Tout de suite. Un deuxième opus, celui de la confirmation, toujours aussi personnel, centré sur l'amour et ses émotions. Emma Peters a commencé dans la musique de chambre. Ou plutôt, dans la musique en chambre. La sienne, une guitare acoustique entre les bras et devant une caméra, pour faire partager aux Youtubeurs les reprises de son cœur.Sa simplicité, sa sincérité et sa voix chaude et un peu fêlée, ont fait le reste : des streamings, en veux-tu en voilà, et un premier album de chansons originales, entre puissance frontale et douceur folk, et toujours avec authenticité.Emma Peters est l'invitée de VMDN. Elle vient nous présenter son nouvel album : Tout de suite est disponible sous le label Local. Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Kenan Gorgün, l’écrivain belge d’origine turque, qui vient de publier, aux éditions Fusion, « Oublie que je t’ai tuée », un roman noir caustique et cruel qui met en scène

Le dessinateur et scénariste belge Olivier Grenson présente sa bande dessinée, « Le partage des mondes », parue aux éditions du Lombard. Un ouvrage qui nous montre une nouvelle fois, la force de l'imagination et du rêve, face à l'adversité.  Si vous faites partie des gens qui désespèrent de la violence du monde, plongez-vous immédiatement dans l’album de bande dessinée dont nous allons parler aujourd’hui. Un album qui mêle un récit réaliste et gris, ancré dans la grande histoire, et un conte foisonnant de couleurs vives qui sont celles de l’espoir et de la survie. Un récit émouvant, qui parle avec beaucoup de finesse de la guerre, mais aussi du deuil, de l’écologie, de l’entraide, et de la transmission entre les générations. Un puissant hommage graphique aux pouvoirs sans limites de l’imaginaire et du rêve, sans doute les refuges et les armes les plus efficaces contre la bêtise, la méchanceté et la violence. En épigraphe, une citation du poète Henri Gougaud : « Nos rêves sont peut-être des réalités endormies