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Avec ce deuxième roman empreint d’un flamboyant cynisme, Jean-Philippe Baril Guérard trace un portrait sombre de l’obsession de la performance. Il met en scène le monde des étudiants en droit et des avocats, où la quête de réussite est reine. À travers eux, il décortique de manière incisive l’absurde sentiment de supériorité naturelle des classes dominantes. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Jean-Philippe Baril Guérard | Livre publié en 2016 | Éditions de Ta mère | 287 pages | Si vous ou un de vos proches êtes en détresse ou avez besoin d'aide, téléphonez au 1 866 APPELLE (277-3553).

Dans ce roman, son deuxième, Gabrielle Roy se souvient d’un été passé dans une région sauvage du Manitoba, au nord de Winnipeg, un pays situé plus loin que le « fin fond du bout du monde ». Elle imagine le recommencement de toutes choses : de l’éducation, de la société, de la civilisation même. Ce pays de grande nature et d’eau chantante, elle le peuple de personnages doux et simples, épris à la fois de solitude et de fraternité à l’égard de leurs semblables. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Marie-Thérèse Fortin | Livre audio créé à partir de l'édition de 1993 | Éditions du Boréal | 248 pages | Date de publication originale : 1950

Dans un royaume lointain, une princesse aimée de tous se consacre tout entière au soin de son clapier et de ses… 752 lapins! Un jour, l’un d’entre eux s’échappe. La princesse, à qui il en reste tout de même 751, mais qui aimait chacun d’entre eux aussi fort que s’il était son seul lapin, a le cœur brisé. Parviendra-t-elle à retrouver son 752e lapin? | Résumé adapté à partir de celui de l’éditeur | Lu par Léane Labrèche-Dor avec Émile Schneider et Sophie Prégent | Livre publié en 2016 | Éditions Les 400 coups | 32 pages | Dès 5 ans

Dans la ligue Mikado, le hockey, c'est sérieusement amusant! Simon est nouveau dans le quartier. Alors qu'il joue au hockey tout seul dans son entrée, son voisin, Fred, l’aborde et l'invite à venir jouer avec lui dans la ligue Mikado. Simon adore le hockey, mais il craint de ne pas patiner assez bien. Fred le rassure en lui expliquant que la ligue Mikado n'est pas une ligue ordinaire. Tous les enfants peuvent participer; la seule chose qui compte, c'est d'avoir du plaisir. Il y a toutefois une règle très importante à respecter : interdiction d’inviter les parents à la patinoire. Ils prennent le hockey beaucoup trop au sérieux! | Résumé adapté à partir de celui de l’éditeur | Lu par Sam-Éloi Girard et Henri Picard | Livre publié en 2010 | Éditions Scholastic | 32 pages

Acadie Road est le troisième recueil de poésie de Gabriel Robichaud. Son titre est un clin d’œil et un hommage au classique Acadie Rock de Guy Arsenault. Embarquez dans le siège passager pour un « tour de l’Acadie » et laissez défiler sous vos yeux le territoire. L’autodérision guette à chaque détour avec, en fin de parcours, l’arrivée d’un manifeste clamant haut et fort une identité sans équivoque. | Résumé adapté à partir de celui de l’éditeur | Lu par Gabriel Robichaud | Livre publié en 2018 | Éditions Perce-Neige | 168 pages

Après 10 années passées dans l'antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l'abandon, Olivier Sylvestre nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d'un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu'il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant vingt-quatre-quarante-huit petites heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux. | Résumé adapté à partir de celui de l’éditeur | Lu par Olivier Sylvestre | Livre publié en 2017 | Éditions du Septentrion, collection Hamac | 314 pages

Le cancer. Un mot horrible, qui fait peur. Pour mieux apprivoiser et haïr tout à la fois la tumeur maligne qui s'était incrustée dans son sein, Dominique Demers a choisi de lui donner un nom : Igor. Armée de son humour et motivée par sa passion du sport et des voyages, elle a entrepris les traitements comme elle mène sa vie : en se lançant des défis, en osant rire de l'absurde et en questionnant l'intolérable. Dans ce livre, elle fait la chronique de cette période charnière, depuis cette sieste fatidique où elle a repéré la masse jusqu'à l'orée de sa rémission. Rédigé sous forme de courts billets tantôt drôles, tantôt déchirants, le récit, qui finit bien, propose des réflexions éclairantes pour qui côtoie la réalité du cancer. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Dominique Demers | Livre publié en 2014 | Éditions Québec Amérique | 192 pages

Été 67. Le soleil brille sur Boundary Pond, un lac frontalier rebaptisé Bondrée par Pierre Landry, un trappeur canadien-français dont le lointain souvenir ne sera bientôt qu’une légende. Le temps est au rire et à l’insouciance. Zaza Mulligan et Sissy Morgan jouent au hula-hoop sur le sable chaud, les enfants courent sur la plage et la radio grésille en diffusant les succès de l’heure, alors qu’on sent l’odeur des barbecues. On croit presque au bonheur, puis les pièges de Landry ressurgissent de la terre, et Zaza disparaît, et le ciel s’ennuage. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Pascale Montpetit | Livre publié en 2014 | Éditions Québec Amérique | 304 pages

Été 1976. Paul a 16 ans et ne rêve que d'une chose : une motocyclette Kawasaki KE100 pour fuir son quotidien et ses parents envahissants. Avec Ti-Marc, un nouvel ami rencontré à la polyvalente, Paul traversera cette période difficile de son adolescence avec un peu plus de légèreté. Voyages en auto-stop, soirées arrosées entre copains et expériences nouvelles seront au rendez-vous. Le tout sur fond de Jeux olympiques, de musique de Peter Frampton et de Beau Dommage…

La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui tripent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Karelle Tremblay | Livre publié en 2014 | Éditions Le Quartanier | 204 pages

Saviez-vous qu’une vieille Honda était douée de la parole, qu’une grande tortue sacrée vivait sur le boulevard Pie-IX, qu’un camion des années 1950 avait des yeux, et que ces yeux pouvaient parfois être tristes? Voilà quelques-unes des merveilles que l’on découvre ici, ainsi que mille autres, grandioses ou infimes, lointaines ou familières, cachées dans le passé que nous avons oublié, chez les humbles que nous n’écoutons plus, ou bien là, tout près, dans la nature qui nous entoure comme dans la ville que nous habitons, mais que notre modernité trépidante et notre obsession de la vitesse et de l’efficacité nous empêchent de saisir. Voici une trentaine de petits essais écrits avec cet art qui est la marque unique de Serge Bouchard. Avec Les yeux tristes de mon camion, l'auteur Serge Bouchard est le lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général 2017. Lu par Serge Bouchard | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Livre publié en 2016 | Les éditions du Boréal | 216 pages

Cette correspondance entre Paul-Émile Borduas et Rachel Laforest séduit par sa singularité et le secret dans lequel elle a été longtemps gardée. Après une idylle éblouissante – de l'automne 1954 à l'automne 1955, alors que Borduas s'installe à Paris –, les amoureux entretiendront une relation épistolaire jusqu'à la mort du peintre, en 1960. Rachel Laforest avait rencontré l'artiste à son atelier en 1948, en compagnie de son mari, Frantz Laforest. Six ans plus tard, elle est séparée et élève seule son fils. Leurs échanges, empreints de questionnements moraux et artistiques, scelleront une amitié inaltérable et libre. La correspondance est précédée d'une autobiographie de Rachel Laforest sous forme de lettre qu'elle envoie, en 1980, à son ami Pierre Vadeboncoeur, ainsi que de la réponse de ce dernier. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur Livre publié en 2017 | Leméac Éditeur | 168 pages

Martin est un adolescent normal vivant à Dieppe. Mais la guerre fait rage, et son pays, la France, est occupé par les nazis. La cohabitation est difficile, et les conditions de vie sont précaires. Logé chez Mme Agnès, une vieille dame débrouillarde et dégourdie, Martin sera entraîné malgré lui dans le terrible second conflit mondial et fera une rencontre qui bouleversera sa vie. Une histoire de courage et de fraternité | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Christian Essiambre | Avec Histoire de galet, l'auteure Marie Cadieux et l'illustrateur François Dimberton sont les lauréats du prix Champlain2018. | Livre publié en 2016 | Éditions Bouton d’or Acadie | 72 pages

Despote mégalomane et irascible, Maître Glockenspiel règne d'une main de fer sur un pays sans nom. Sa vie toute de confort et de raffinement devrait le combler, pourtant, depuis quelque temps, il est mélancolique – et le malaise qui l'étreint sape aussi son royaume. L'économie bat de l'aile, les aristocrates dégénérés complotent plus que jamais contre lui, et le peuple, ingrat et paresseux, végète entre deux combats de lutte politique. C'est bien simple : tout va mal, et même sa magnifique collection de bombes atomiques ne parvient pas à lui remonter le moral. | Lu par Benoît McGinnis | Livre publié en 2017 | Éditions VLB éditeur | 176 pages

Roman de l'amour familial et du déracinement, Niska nous entraine dans la réalité des pensionnats autochtones des années 1950, où deux mondes se confrontent. Entre la déchirure, les souvenirs et l'oubli, le vieux Siméon saura-t-il tenir la promesse qu'il a faite plus jeune à son père? | Lu par Samian | Livre publié en 2016 | Éditions du soleil de minuit | 176 pages | Pour les 11 ans et plus

Clara et Chloé cherchent à guérir. Tout l’été, elles s’exilent dans la forêt. Au chalet de leur enfance, elles vont se réfugier, s’épier l’une l’autre, combattre dans le silence le mal et la peur qui les hantent. Elles ne font plus partie du monde étroit auquel on a voulu leur faire croire : le leur est rythmé par les cigarettes, les siestes et l’eau du lac, calme, infinie. Quand le temps de revenir en ville arrive, elles peinent à se défaire de leur peau de campagne. Clara et Chloé ont vingt ans et ne se contentent pas de la réalité. Les années les plus belles appartiennent au passé. Leur jeunesse est un pays d’où on ne revient pas. « J’ai prononcé ces mots exacts : “Clara, je vais retourner dans l’été”. Comme elle ne répondait pas, j’ai ajouté “Pour de bon”. Ma voix était ferme. Je ne parlais pas de voyager le temps, je ne croyais pas aux miracles. C’était plus que ça. » | Lu par Emmanuelle Lussier-Martinez et Karelle Tremblay | Livre publié en 2014 | Éditions Cheval d'Août | 128 pages

Dans la continuité de Recommencements, salué par la critique et accueilli par un large public, Le temps du paysage est un récit méditatif qui nous convie autant à la contemplation qu’à la transformation intérieure. Parfois, des brouillards se posent sur nos vies, et Hélène Dorion explore de son regard pénétrant ces états transitoires, ces passages nécessaires avant que ne resurgisse à l’horizon un fragment de bleu. Pour la première fois dans sa démarche créatrice, l’écrivaine accompagne son texte de photographies qu’elle a réalisées. Un ouvrage superbe à déguster lentement. | Lu par Pascale Bussières et Hélène Dorion | Livre publié en 2016 | Éditions Druide | 120 pages

« T’arrive-t-il de revoir nos années en commun? M’imagines-tu en vieillard ou réussis-tu à te souvenir d’un petit employé de bureau que le jazz enflammait et qui se croyait un amoureux convenable? Pour moi, tu as toujours 20 ans. J’aurai été le seul à vieillir. » Dans la nouvelle éponyme de son dizième recueil, Gilles Archambault pose un regard nostalgique et lucide sur un amour de jeunesse imprégné de musique jazz.Le livre À peine un petit air de jazz rassemble 34 nouvelles racontant l’histoire à la fois pathétique et douce-amère d’un être à qui sa vie, faite de ces choses toutes simples et fragiles que sont l’amour, le passage du temps, la joie et la souffrance, les rêves et les déceptions, a apporté ce qu’elle apporte toujours, au bout du compte : un mélange de bonheur et de désenchantement, le sentiment d’un échec, et pourtant, la conviction de ne pas avoir vécu en vain. | Résumé adapté à partir de celui de l’éditeur | Lu par Stanley Péan | Livre publié en 2017 | Éditions du Boréal | 120 pages

Dans un orphelinat de Montréal, toutes les filles s’appellent Marie, et tous les garçons, Joseph. Mais parmi la grisaille des enfants abandonnés brillent deux étoiles : Rose et Pierrot. Les deux orphelins se produisent en spectacle devant de riches Montréalais pendant les Années folles. Il joue du piano, elle danse, et ils rêvent ensemble de fonder le plus grand cirque du monde. Arrivent plutôt la crise, la pauvreté crasse et une double plongée dans l’univers interlope. La dépression est cruelle aux rêveurs, qui continueront pourtant de chercher à se réunir au clair de la lune. L’auteure de La vie rêvée des grille-pain signe un conte sentimental d’une magie brute porté par un érotisme troublant, où la misère se voile de paillettes et l’amour a raison de toutes les tempêtes. | Lu par Alice Pascual | Livre publié en 2018 | Éditions Alto | 530 pages

Un garçon se suicide sur un terrain vague d’Hochelaga-Maisonneuve où il passait souvent la journée étendu au soleil et la nuit à faire des feux. Des amis lui survivent. Ils portent sa mémoire et continuent à vivre, à lutter, à aimer, confrontant les amours du présent à ceux du souvenir. Depuis l’enfance dans l’Ontario français jusqu’aux squats punks de Californie, en passant par le Montréal des années 2010, Le jeu de la musique est un appel, une ode à la vie et à l’amitié, adressée à celles et à ceux qui ressentent toute la violence du monde, au point parfois d’avoir envie de mourir. | Résumé adapté à partir de celui de l'éditeur | Lu par Charlotte Aubin | Livre publié en 2017 | Éditions Le Quartanier | 344 pages | Prix des cinq continents de la Francophonie 2018 : finaliste